Religieux/ses autour de la flamme (olympique ?) à La Courneuve

Le 2 février 2024 : fête de la lumière, fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la vie consacrée.

Le lendemain, nous étions une quinzaine à nous tourner vers la flamme olympique qui va être accueillie dans nos villes de Pantin, Aubervilliers, La Courneuve (voir son parcours en Seine-Saint-Denis)… et vers la flamme paralympique qui passera à Pantin (voir son parcours en Seine-Saint-Denis).

Nous avons prié (voir la prière) pour que la vie des acteurs des Jeux olympiques et paralympiques, ainsi que les nôtres, répondent à l’invitation que Jésus ne cesse d’insuffler dans les cœurs : "Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie" (Jean 8, 14).


Un partage a suivi : "D’après des retours entendus (en paroisse, quartier, ville…), à travers nos missions, quelle Lumière rayonne de nos vies consacrées ? À quel pas de plus nous sentons-nous invités comme communautés ?"
En gros, nous avons franchement un appel à être plus qu’à faire, et à être dans le faire.
Quelques mots qui sont souvent revenus. 
La lumière rayonne…
- quand nous sommes au naturel, dans la simplicité de la rencontre et de la vie, nourris par notre union à Dieu, l’amour puisé dans le Cœur de Dieu;
- quand nous accueillons des gestes, des offrandes (tel plant de fleur, tel plat…) en y pesant le poids d’amour;
- quand nous écoutons en profondeur les personnes, quand nous les accueillons de manière personnelle (à une religieuses infirmière : "Oh ! comme ça fait du bien cet accueil, c’est comme si on était guéri !"), et leur donnons quelques conseils qui les apaisent;
- quand nous contemplons ce que les personnes font de bien, de bon, de beau, (dans le tram, les personnes qui se poussent de quelques centimètres pour laisser monter quelqu’un…) et que nous le leur disons par notre regard ou des paroles;
- quand nous les respectons (tel dealer qui se débrouille comme il peut pour nourrir sa famille);
- quand nous prenons position à contre-courant pour la justice, par la liberté que nous donnent la méditation de la Parole de Dieu et le fait de ne pas avoir à mesurer le risque de licenciement parce que nous n’avons pas charge de famille;
- quand nous invitons à partager des temps de prière communautaire, des moments de convivialité.


Nous ne sommes pas toujours repéré(e)s comme religieux/ses, ou, malgré des explications, les gens ne savent pas ce que cela veut dire. Mais la Lumière passe, n’est-ce pas l’Essentiel ? Une personne qui avait de la culture religieuse a dit "Ah ! pour faire ce que vous faites, il faut être bonne sœur !"… et la sœur de répondre en lui annonçant qui elle était "Ça tombe bien…" Et combien nous demandent "Priez pour nous", ou sont si touchés quand nous leur disons que nous allons prier pour eux.


Les échanges se sont prolongés dans la salle paroissiale autour de crêpes et de cidre, comme il se doit ! Aussi en rejoignant les paroissiens à l’église mitoyenne Saint-Lucien, avec Georges Lumen, Fils de la Charité, curé des deux paroisses de La Courneuve, et Bernard Moulin, diacre délégué diocésain pour la vie consacrée.

Il nous reste à vivre de tout cela pendant les Jeux olympiques et paralympiques, dans nos quartiers et plus largement.